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Magyar Könyvszemle125. évf. (2009.) 3. sz.

Tartalom

Tanulmányok

  • Lauf Judit :

    Rapports de la pratique liturgique médiévale de Vienne et de Sopron, d'après les fragments de codex Sopron

    e 5e volume de la série 'Fragmenta Codices' contient les fragments de codex des collections de Sopron. Parmis les fragments liturgiques se trouve une ample série de fragments de missels (Fr. 281–295), qui représente une source importante, et jusqu'ici inconnue de la pratique liturgique médiévale de Vienne et de Sopron. L'auteur constate que l'on peut reconstruire un missel utilisé dans l'Ouest de la Hongrie, qui est proche mais n'est pas identique au missel du diocèse de Passau. Dans les analyses il a compris les missels en rapport de la ville de Vienne (ÖNB 4812, missels de la famille Harrach et de la chapelle du Collegium Ducale de Vienne). La comparaison des textes avait prouvé, que dans la région de frontière austro-hongroise s'est formée un variant indépendant viennois du rituel de Passau, jusqu'ici inconnue dans la recherche. Dans ce variant de Vienne était intégré la vénération, en mesure différente, des saints hongrois aussi. Ainsi, à la frontière occidentale de la Hongrie s'est formée un variant régional du rituel du diocèse de Passau et de celui de Esztergom. Ce variant reflétait les exigences culturelles de la région, la vie religieuse entrelacée de la population des régions voisines. L'étude, à côté des constatations fondamentales d'histoire de liturgie, enrichit dans une importante mesure nos connaissances relatives à la culture médiévale du livre de Sopron et de sa région.

  • Farkas Gábor Farkas :

    Le Copernic hongrois

    L'apparition de l'oeuvre de Copernic en 1543, autant que le débat contemporain à son sujet, avait fondamentalement transformé les conceptions de l'univers des mathématiciens et des astronomes du deuxième moitié du 16e siècle. Bienque des tentatives existent à la recherche de la réception hongroise de Copernic, ces essais restent à l'analyse des effets coperniciens réels ou disputés, dans les ouvrages des auteurs hongrois, et du côté d'histoire de lecture jusqu'à nos jours manque un résumé quelconque de la question. L'ouvrage bibliographique comprenant cinq continents, de l'astronome Owen Gingerich a été une entrepise pionnière sur le plan international, où il a fait connaître détaillément 277 exemplaires de l'édition de 1543, et 324 exemplaires de celle de 1566. La condition spéciale de l'histoire de civilisation hongroise – la partie importante du stock de livres médiéval est détruite, les sources archivo-bibliothécaires recevaient une estimation plus grande, dans le pays partagé en trois parties, l'intelligentsia resté sans université, a été réduit à la nécessité de choisir la pérégrination – donne la possibilité à tracer une image plus nuancée de l'histoire de réception dans le bassin des Carpathes. Dans les sources de l'âge moderne précoce, toutes les deux éditions de l'ouvrage Az égi pályák körforgásáról (De revolutionibus orbium coelestium) (celle de Nürnberg et de Basel) peuvent ętre retrouvées. Jusqu'ici nous connaissons 15 exemplaires, dont 8 restés à la postérité. La manque de deux exemplaires est historique: celui de Michael Weiss, juge de Brassó, et celui du collège des jésuites à Nagyszombat, puisque ceux-ci ont été – de manière prouvable – détruit au 17e siècle. De męme une manque ancienne peut ętre celle de l'église Saint-Gilles de Bártfa, car au début du 19e siècle on ne le registre plus dans les sources. Le livre de Johann Dernschwam doit ętre disparu également au cours des 17e–19e siècles, de la bibliothèque impériale de Vienne. La manque la plus douloureuse est celle des exemplaires d'Eperjes, d'Esztergom et de Brassó, de l'édition Eckhardt. Des huit éditions supposées de Nürnberg on peut confirmer de six, qu'il s'agit dans ce cas de l'édition de 1543, parmis lesquels nous sont restés les exemplaires de Brassó, de Kolozsvár, de Debrecen, et de la Bibliothèque de l'Université Eötvös à Budapest, les volumes jadis existants à Nagyszombat et à Besztercebánya sont détruits ou restent latents. Par les sources il y a 5 exemplaires qui ne sont pas à identifier exactement, ainsi ils peuvent ętre imprimés de Nürnberg ou de Basel, ou de męme d'Amsterdam (du 17e siècle) (dans le cas d'Eckhardt, de Esztergom ou de Bártfa). Pour terminer, il nous reste trois exemplaires de l'édition bâloise (Bibliothèque de l'Université de Budapest, Eperjes et Kalocsa). La tâche suivante pour connaître plus profondément la réception hongroise de Copernic sera l'analyse détaillé des exemplaires registrés, y compris l'exemplaire de Kolozsvár, connu jusqu'ici de courtes nouvelles.

  • Debreczeni Attila :

    Sciences, littérature, caractère national. Le programme de Mindenes Gyűjtemény (Collection des miscellanées)

    La périodique Mindenes Gyűjtemény (Collection des miscellanées), parue régulièrement au deuxième moitié de l'année 1789 et au premier moitié de 1790, sous l'égide de József Péczeli, occupe une place spéciale parmi les magazines et journaux de l'époque. La fréquence de sa publication l'attache aux journaux, tandisque son programme et son but le met en parenté avec les magazines.

    Le programme de Mindenes Gyűjtemény n'est pas résumé par une introduction, ses éléments paraissent sporadiquement dans des articles plus petits, qui réagissent aux aspirations du magazine. Ce programme peut ętre reconstruit au fil de trois notions importantes: les sciences, la littérature et le caractère national. La première cache une notion de savoir à caractère pratique, selon la tradition de 'litterae', interprétée dans le contexte de la culture, tandisque les deux autres regagnent leurs sens dans les relations idéologiques, et possèdent une importance de formation d'identité. La littérature est la notion centrale du langage du patriotisme savant, tandisque le caractère national est celle du langage républicain.

    L'argumentation du patriotisme savant, propagant une prospérité imaginée d'après le modèle des nations de l'Ouest, est présente continuement dans les deux semestres du magazine, par contre l'argumentation républicaine du déclin et de la dégénération ne se renforce qu'à partir le deuxième semestre, à l'époque de l'effervescence politique de l'année 1790.

  • Bartók István :

    La 'Grammatica Hungarolatina' de János Sylvester, comme manuel scolaire à Debrecen aux 18e–19e siècles

    L'intéręt pour une systématisation scientifique de la langue hongroise s'est de plus en plus accru au tourne des 18e et 19e siècles, puisque cette systématisation était la condition préalable à l'emploi de la langue maternelle en une mesure toujours plus importante dans l'instruction scolaire. L'étude présente analyse l'un des plus importants documents de ces aspirations. Le professeur du Collège Réformé de Debrecen, Ézsaiás Budai, au cours de l'été de 1804 rédigeait des notes à partir le premier grammaire hongrois connu, l'oeuvre de János Sylvester, intitulé Grammatica Hungarolatina, écrit en 1539, grammaire latino-hongrois parallèle.

    Le manuscrit de Budai nous propose plusieurs questions intéressantes. L'une d'elles est de caractère d'histoire de livre, aujourd'hui nous connaissons un seul exemplaire de l'oeuvre de Sylvester, retrouvé à Debrecen à la fin du 18e siècle. Par contre Budai note qu'il avait employé l'exemplaire de la bibliothèque impériale de Vienne.

    Dans le texte de Grammatica Hungarolatina, à côté de nombreuses citations classiques, on trouve des distiques latins d'origine inconnue. Par l'examen du contexte, Budai était le premier à supposer que Sylvester lui-męme soit l'auteur de ces textes. La recherche ultérieure paraît justifier ses conclusions.

    Dans ses propres manuels latins, Budai explique la matière par sa comparaison à la langue hongroise. Pour les parallèles latino-hongrois il a certainement employé les méthodes observées dans des anciens manuels pareils de grammaire hongrois. Pour voir exactement ce processus, il est nécessaire de poursuivre des recherches ultérieures.

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